« Courir le guilledou », « Faire la sainte Nitouche », « En baver des ronds de
chapeau », « Se monter le bourrichon », « En avoir sa claque », « Changer de
crèmerie », « Laisser pisser le mérinos »... Nées pour la plupart de la verve
populaire, les expressions ont de la couleur, de la saveur, de la tchatche, de
l’humour, de la drôlerie, de la cruauté, de la sagesse, de la poésie.
Pourtant, certaines vieillissent, passent de mode, paraissent de plus en plus
énigmatiques. Pourquoi ne pas en sau...
« Courir le guilledou », « Faire la sainte Nitouche », « En baver des ronds de
chapeau », « Se monter le bourrichon », « En avoir sa claque », « Changer de
crèmerie », « Laisser pisser le mérinos »... Nées pour la plupart de la verve
populaire, les expressions ont de la couleur, de la saveur, de la tchatche, de
l’humour, de la drôlerie, de la cruauté, de la sagesse, de la poésie.
Pourtant, certaines vieillissent, passent de mode, paraissent de plus en plus
énigmatiques. Pourquoi ne pas en sauver quelques-unes de l’oubli qui les
menace comme j’avais réussi à redonner du tonus à certains mots ? Vous
aussi, tirez de votre conversation ou de votre mémoire des expressions en voie
de disparition. Rappelez-vous, amusez-vous, inventoriez, fi chez, employez,
osez, étonnez, ayez de l’expressivité... En route, mauvaise troupe !
Fouette, cocher ! Et que ça saute ! B. P.