L’année 2012 a vu émerger sur la scène politique québécoise un mouvement
étudiant combatif, déterminé et uni. Or le Printemps érable, loin d’être un
phénomène de génération spontanée, est le fruit d’une longue histoire dont les
racines plongent jusqu’aux premiers jours de la Révolution tranquille. Au
croisement des influences des partis politiques, des groupes révolutionnaires et
des syndicats, depuis plus d’un demi-siècle, le milieu étudiant a su à la fois
faire entendre ses revendications, ...
L’année 2012 a vu émerger sur la scène politique québécoise un mouvement
étudiant combatif, déterminé et uni. Or le Printemps érable, loin d’être un
phénomène de génération spontanée, est le fruit d’une longue histoire dont les
racines plongent jusqu’aux premiers jours de la Révolution tranquille. Au
croisement des influences des partis politiques, des groupes révolutionnaires et
des syndicats, depuis plus d’un demi-siècle, le milieu étudiant a su à la fois
faire entendre ses revendications, et développer ses propres stratégies et
pratiques. Cet ouvrage raconte les multiples élans et conflits qui ont marqué le
mouvement : les bras de fer engagés avec les autorités, mais aussi les rapports
de force et tensions entre et au sein des associations nationales. Puisant dans
de nombreuses archives et nourri d’une vingtaine d’entrevues, l’auteur nous fait
découvrir l’étoffe de l’un des plus redoutables mouvements sociaux d’Amérique du
Nord.